formation réussir sa prise de parole

Les 4 clés mentales pour réussir ses prises de parole (partie 2)

Publié le 15 janvier 2021

Aujourd’hui,  je continue à vous parler des clés mentales activables pour rendre vos prises de paroles plus sereines et toujours plus efficaces. Allez c’est parti, 3éme et 4éme clés ! Vous souhaitez aller plus loin avec notre équipe de comédiens formateurs ? Découvrez notre formation prise de parole en public.

Clé n°3 : Mettez vos baskets, une tenue confortable, échauffez-vous : la prise de parole c’est un sport !

« Qu’est-ce que je vais leur dire ? Comment je vais leur dire ? Qu’est ce qui vont me dire ? Et après comment je vais leur répondre ? Bah oui mais si je ne sais pas ? Comment je fais ? Et puis s’ils ne comprennent rien ? »

Halte aux ruminations mentales ! Passez à l’action !

Je prépare le fond de mon intervention et après je laisse cette préparation en arrière-plan ? C’est kamikaze, non ?

Non, cette démarche n’a rien de suicidaire au contraire ! Si vous voulez intéresser et stimuler votre auditoire, il va falloir faire autre chose qu’une froide relecture de votre sujet…

Il va falloir incarner votre propos. Et l’étymologie d’incarnation, c’est la chair, le corps quoi ! Alors en avant, on mobilise son corps !

Vous avez bien préparé votre intervention – pas de blagues hein, c’est essentiel –  vous connaissez votre sujet, vous avez structuré votre propos, vous connaissez les informations clés et vous savez quel est l’objectif fondamental de votre intervention oral.

Désormais ne vous préoccupez plus de cela, quittez la sphère mentale et investissez la dimension organique de la prise de parole :

  • Pieds bien à plat sur le sol.
  • Verticalité pour laisser votre respiration se déployer
  • Mains relâchées et disponibles pour prolonger vos propos vers votre auditoire
  • Regard ouvert et porté vers vos interlocuteurs
  • Voix soutenue et projetée

Ces points physiques sont des appuis concrets, ils vous ancrent dans l’instant présent et permettent de vous engager vers votre auditoire en limitant les projections mentales négatives. Alors on est bien d’accord : pendant son intervention orale, on laisse tranquille sa tête (elle fonctionne, pas de doute) et on s’occupe de son corps et de ses interlocuteurs ! Vous cherchez à approfondir ces points ? notre formation pour réussir vos prises de paroles vous aidera avec des exercices concrets.

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Clé n°4 : Plus de stress, plus de problèmes et… plus rien du tout !

« Ah si je ne ressentais rien du tout au moment de prendre la parole ce serait beaucoup plus simple, je serais tranquille et serein… »

Oui… et nous, nous dormirions discrètement !

Gardez à l’esprit que vous êtes un média vivant et que vous devez le rester si vous souhaitez nous intéresser et nous mobiliser. Chercher à se débarrasser à tout prix de son stress et de ses émotions négatives, c’est à coup sûr dévitaliser sa parole et provoquer l’ennui poli de ses interlocuteurs.

Je ne peux pas me débarrasser de mon stress ? Je suis foutu alors !

Nullement.

Le stress appartient à la sphère des états émotionnels. Si vous arriviez à vous en débarrasser – ce qui est scientifiquement impossible, on camoufle son stress au mieux –  vous couperiez aussi toute circulation de vos émotions. Oui, c’est un package : on ne peut pas se servir au détail !

Il va donc falloir apprendre à travailler avec et à partir de vos émotions.

Comment ?

  • D’abord en ayant conscience de leur présence lorsqu’elles se manifestent physiquement. Une main qui tapote nerveusement sur le coin de la table n’est pas un problème en soi si nous avons conscience de ce mouvement et que nous l’analysons comme un marqueur de tension. Cette prise de conscience nous permet d’apporter les correctifs nécessaires pour retrouver un peu de sérénité en relâchant notre corps.
  • Nous pouvons également partager notre état émotionnel avec notre auditoire quand celui-ci est manifeste. C’est une façon de faire entrer nos émotions dans la sphère rationnelle puisque nommer une émotion est un acte intellectuel. Il existe plusieurs façons de le faire subtilement !
  • Enfin nous pouvons prendre l’habitude d’intégrer dans nos propos des éléments verbaux appartenant à la sphère émotionnelle en complément des éléments rationnels.

Donner leur juste place aux éléments rationnels et aux éléments émotionnels de notre propos permet d’éviter que nos émotions apparaissent soudainement sous une forme anarchique au milieu de notre intervention.

Conclusion : Relativisez ! Oui je sais c’est tellement facile à dire et si dur à vivre dans la réalité. Et pourtant imaginez la situation suivante :

C’est le grand jour. Vous allez présenter au Comex de votre entreprise votre feuille de route pour les trois ans à venir et avez donc beaucoup travaillé sur cette présentation et le résultat vous convient.

Vous vous sentez plein d’énergie et d’allant.

En pénétrant dans la salle de réunion, vous découvrez que Mathilde votre pire ennemie a remplacé  François votre soutien éternel.

Troublé, vous trébuchez et accrochez votre pied dans le fil du rétroprojecteur qui chute sur le sol dans un fracas épouvantable. En voulant le rattraper votre main heurte la table qui fait vaciller le café du directeur commercial, la tasse bientôt renversée sur ses genoux…

Vous bredouillez des excuses, et ripez votre bonjour qui devient un « gonzour » à toutes et à toutes incompréhensible.

Bref vous nagez en plein ridicule.

Et pourtant cette situation, hautement embarrassante, ne vous tuera pas. Elle n’enlèvera rien du travail que vous avez effectué. Elle n’infirme rien du courage que vous avez eu en venant défendre votre projet.

Rien ne vous sera retiré et rien ne sera mortel. Surtout si (câble rebranché, genoux essuyés, table stabilisée) votre « Bonjour » est clair et votre présentation assumée et pertinente !

Souvenez-vous la prise de parole c’est évidement sérieux mais ce n’est pas grave.

Amusez-vous et…relativisez !


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